Hayashi 林 - La Forêt

Une parenthèse de paix

Depuis toujours, les hommes s’enlisent dans les conquêtes, les conflits et l’obsession de posséder. De ces querelles naissent la servitude, l’avidité et la vanité, engendrant souffrances et horreurs. Aujourd’hui rien a changé. Divisions, frontières et possessions alimentent une peur profonde : de vivre dans l’insécurité, la peur de manquer, de ne pas avoir de place, d’être en marge, de ne pas être ce qu’il faut, simplement, de ne pas être. Le sourire n’est plus. La sérénité se dissout derrière une cascade d’illusions. La simplicité n’est plus une quête. Les relations humaines vacillent, ballottées par le tumulte de nos désirs inassouvis.

Alors, face à ce tableau, que puis-je faire ? Comment offrir, ne serait-ce qu’un instant, une part d’humanité, un souffle de paix ?  Je pense que la paix n’est pas un combat.  La paix n’est pas un idéal lointain, ni un cri lancé dans le vide.  La paix ne s’invoque pas : elle se vit, ici et maintenant.  La paix, c’est être en paix avec soi-même, avec les autres.

Incarner un arbre, c’est accéder à cet état d’être en paix.  Rassembler de nombreux arbres, c’est être en paix ensemble.  Se relier, racine contre racine, pour quelques instants. Devenons ensemble Hayashi 林 – La Forêt.

Cette action artistique, collective et participative, offre une parenthèse de sérénité dans ce monde agité. Elle propose de créer, ensemble, des instants de paix, d’unité et de connexion.

Une expérience collective de paix

Hayashi 林 – La Forêt est une œuvre performative, collective, où l’expérience singulière de chacun s’enracine dans une universalité partagée. Ce projet offre un espace de rencontre : un moment suspendu où le citoyen du monde entre en résonance avec les systèmes naturels dont il dépend.

Comment les perceptions du corps peuvent-elles offrir un instant de présence, révélant une conscience élargie du monde ?

Dans le calme, chacun est invité à devenir arbre. L’arbre incite à l’introspection. Il habite le temps avec lenteur, solidité et souplesse. En l’incarnant, le corps s’apaise, la pensée ralentit, le présent s’étire. Cet état simple, profond, détaché des influences extérieures, devient un état de paix vécu. 

Créer une forêt. Un, dix, mille arbres, là où l’on est. Faire pousser cette forêt au cœur du tumulte ou de l’ordinaire. La laisser prendre racine dans l’instant, sans autre nécessité que d’être.

Chaque participant explore son propre enracinement. Sa posture. Son mouvement dans l’extrême lenteur. Comment l’espace-temps de l’arbre transforme-t-il la perception ?

Que révèle-t-il de notre relation au silence, à soi, aux autres ?

Peu à peu, la forêt émerge. Les souffles s’accordent, les corps se relient. Un champ de présence, à la fois calme et vibrant, prend forme. 

Dans cette œuvre, l’homme, dans sa verticalité, rappelle l’arbre : enraciné, vulnérable, résilient. Cette métaphore vivante ouvre un espace d’harmonie où les tensions s’effacent. Le temps suspend son vol. L’émerveillement silencieux s’invite. Dans cette forêt éphémère, chaque corps devient élément d’un tout. L’équilibre naît de la relation subtile entre soi et les autres.

Ce projet, à la fois expérimental et profondément humain, invite à ancrer une réflexion sur la paix : Être en paix avec soi-même, pour être en paix avec les autres.

Une œuvre participative et pédagogique polymorphe

Une structure pédagogique déclinable.

L’œuvre se distingue par sa capacité à s’adapter à divers contextes tout en intégrant un aspect pédagogique structuré selon les publics visés :

1. L’arbre : une expérience personnelle et éducative

Ateliers pour danseurs :

  • Exploration des fondamentaux du corps à travers l’incarnation de l’arbre.
  • Pratique de l’extrême lenteur pour révéler la structure corporelle, en travaillant sur la verticalité, l’ancrage et la dynamique du mouvement.
  • Approche similaire aux pratiques du yoga et du qi gong, renforçant la conscience corporelle et l’équilibre.

Ateliers pour artistes de scène :

  • Développement de la communication non verbale.
  • Découverte des relations entre états de corps et états d’être, en lien avec l’émotion et l’expression scénique.

 

2. La forêt : une expérience contextuelle

Lorsque plusieurs participants incarnent des arbres, une forêt se forme. Cet espace collectif favorise la respiration partagée, l’écoute subtile et une harmonie vivante.

Selon le contexte, cette forêt propose des expériences distinctes :

  • Dans un musée : création d’une forêt immersive et sensorielle, explorant le rapport au temps et à l’espace.
  • Dans une entreprise : espace méditatif favorisant la cohésion collective et la sensibilisation écologique.
  • Dans une manifestation politique ou un espace urbain : œuvre engagée qui questionne la place de l’art dans les zones de tension. La forêt devient un acte poétique et politique, illustrant l’Être en Paix dans le tumulte.
  • Dans un cadre éducatif : performance participative adaptée à tous les âges, développant la perception du corps, la conscience collective et l’écoute de soi.

 

3. Une œuvre en évolution continue

Hayashi 林 – La Forêt n’est pas simplement une performance artistique, c’est une œuvre à chaque fois unique, adaptable et renouvelable. Elle offre des espaces de paix et de réflexion collective en démontrant que la paix peut être vécue ici et maintenant.

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